ONDE DE CHOC de GHD est l’une des plus grandes études jamais effectuées auprès de chefs de file du secteur mondial de l’énergie.

Le trilemme

Le choc de la sécurité

Les tensions géopolitiques sont un facteur clé de l’insécurité, les conflits internationaux mettant en danger les populations qui dépendent des importations d’énergie et des chaînes d’approvisionnement mondiales complexes à risque.

74%

des dirigeants et dirigeantes du secteur de l’énergie affirment que les tensions géopolitiques réduisent la sécurité énergétique dans leur pays.

62%

des dirigeants et dirigeantes du secteur déclarent que leur organisation n’a jamais ressenti autant de pression de la part des gouvernements nationaux pour assurer la sécurité de l’approvisionnement en énergie.

Le secteur de l’énergie subit la pression des gouvernements pour atténuer ce choc.

Pour réussir la transition énergétique, le secteur devra affronter trois grands enjeux. L’énergie devra être abordable et décarbonisée, mais il est plus important encore de garantir la sécurité énergétique si nous voulons créer un système fiable.

Le choc social

Toutes les facettes de la société, des entreprises aux ménages, ressentent les effets de la crise énergétique.

74%

des dirigeants et dirigeantes du secteur de l’énergie déclarent que les prix de l’énergie sont présentement le plus grand facteur contribuant à l’inflation.

76%

des dirigeants et dirigeantes du secteur de l’énergie affirment que la crise énergétique réduit le niveau de vie à l’échelle mondiale.

La société exerce une pression de plus en plus forte pour assurer un approvisionnement en énergie fiable et des factures moins élevées, tout en réduisant les émissions.

L’énergie abordable, fiable et à faibles émissions de carbone, comme le gaz naturel renouvelable, n’est pas un acquis. Nous avons besoin de politiques et d’une collaboration élargie entre la population, les entreprises et les gouvernements pour créer un cadre permettant de produire cette énergie.

Le choc climatique

Le secteur de l’énergie est en première ligne dans la lutte contre la crise climatique, et le passage à une économie mondiale carboneutre dépend presque entièrement d’une transition rapide vers une énergie à zéro ou à faibles émissions de carbone.

76%

des dirigeants et dirigeantes du secteur de l’énergie sont d’avis que leur industrie est celle qui ressent la plus forte pression pour atteindre la carboneutralité.

71%

croient que la carboneutralité mondiale nécessitera l’atteinte d’émissions nettes négatives par l’industrie de l’énergie.

Ils croient aussi que le secteur de l’énergie devra en faire encore plus.

Atteindre la carboneutralité d’ici 2050 est un défi intimidant. Nous devons diviser nos objectifs climatiques en de plus petites cibles et nous engager à prendre des mesures provisoires pour faire de vrais progrès. Fixer des objectifs trop loin dans l’avenir peut empêcher d’avancer.

Le point de vue des chefs des services financiers

Bâtir un réseau énergétique qui nous conduira vers un avenir plus sobre en carbone tout en offrant une plus grande résistance aux chocs futurs est essentiel, mais coûteux.

La crise a limité les investissements : les chefs des services financiers du secteur de l’énergie nous ont confié que les niveaux d’investissement pendant le choc actuel (2020‑2022) étaient inférieurs de 203 G$ US à ce qu’ils auraient été en temps normal.

Les trois principaux obstacles à la hausse des investissements dans les infrastructures énergétiques :

01-

Coûts en capital élevés

02-

Incertitude entourant les réglementations et politiques

03-

Faibles rendements

Nous n’avons pas la coordination nécessaire dans l’ensemble du réseau pour réussir la transition vers la carboneutralité d’ici 2050. Les chaînes d’approvisionnement doivent être parfaitement synchronisées, et les infrastructures et la mobilisation de la main-d’œuvre doivent être harmonisées. Et finalement, les politiques doivent aussi être bipartisanes – or, tout cela est encore trop fracturé à l’heure actuelle. Même si nous nous mettons d’accord sur un ensemble de solutions à la crise énergétique, nous devons accepter de les appuyer à l’unisson.

Malheureusement, notre engagement et notre collaboration ne dureront que jusqu’à ce qu’autre chose, comme les prix de l’énergie, devienne plus important.